ORIENTATION STRATÉGIQUE 3
Innover dans la formation dans les professions de la santé
BUT
Être reconnue dans tout le Nord de l’Ontario pour avoir conçu des modèles novateurs de formation en médecine pour le Nord, les Autochtones, les francophones, et les communautés rurales et éloignées qui produisent des professionnelles et professionnels de la santé chevronnés qui restent dans les communautés du Nord.
ASPIRATION
L’innovation commande la formation de la prochaine génération de médecins, diététistes, adjoints et adjointes aux médecins, physiciennes et physiciens médicaux, autres professionnelles et professionnels de la santé et scientifiques.
Cette orientation stratégique est intimement liée au mandat de l’Université de l’EMNO qui est de faire progresser la responsabilité sociale. Le Dr Lee Toner, doyen associé, Formation médicale de premier cycle, souligne que l’Université de l’EMNO est reconnue comme un chef de file dans l’élaboration d’un modèle de formation novateur incluant un enseignement sur l’équité, l’antiracisme, la diversité et la responsabilité sociale, ce qui a été souligné dans un récent rapport d’agrément. Il souligne également qu’un élément important de la formation à l’Université est l’exposition de la population étudiante à divers milieux de soins de santé, y compris aux milieux ruraux et éloignés.
Une façon novatrice pour l’Université de l’EMNO de trier les personnes les plus susceptibles de comprendre et d’adopter ces principes est d’exiger un certificat d’offre active lors de l’admission. L’offre active consiste à offrir ouvertement des services de santé en français, comme l’exige la Loi sur les services en français de l’Ontario. Ces activités et d’autres sont absolument essentielles dans la formation des praticiennes et praticiens de la santé qui restent exercer dans le Nord, car ils doivent comprendre clairement et faire preuve de compassion ayant trait aux réalités de la vie dans la région.
Cette année, le gouvernement de l’Ontario a annoncé que l’Université de l’EMNO aurait 30 places supplémentaires en médecine et 41 places supplémentaires en résidence au cours des cinq prochaines années. Le Dr Toner affirme qu’en plus de donner une impulsion majeure à la planification des ressources humaines en santé dans le Nord de l’Ontario, cette expansion est une excellente occasion d’examiner encore plus en profondeur la façon dont l’Université de l’EMNO dispense la formation en santé, afin qu’elle emploie non seulement les meilleures pratiques actuelles, mais aussi que la véritable innovation soit sa force motrice. Il ajoute qu’avec cette expansion, l’Université de l’EMNO a l’occasion de passer à un modèle d’apprentissage à plusieurs niveaux, dans lequel la population étudiante au premier cycle s’intègre à celle du niveau postdoctoral. En fait, dans ce style de formation novatrice basée sur le travail en équipe, les résidents en médecine enseigneraient et encadreraient des étudiants moins expérimentés.
Le Dr Rob Anderson, doyen associé, Formation postdoctorale en médecine et responsable des programmes des sciences de la santé à l’Université de l’EMNO, considère l’innovation comme une pièce du casse-tête de la résilience institutionnelle et fait écho au Dr Toner au sujet de l’ensemble des compétences uniques nécessaires pour être un fournisseur de soins de santé efficace dans le Nord de l’Ontario. À son avis, le programme d’études de l’Université de l’EMNO ne doit pas seulement avoir un contenu ou de la technologie de pointe, il doit être personnalisé pour le Nord de l’Ontario et adapté à des paramètres comme la géographie et les ressources disponibles. Il s’interroge notamment sur la façon de former des personnes possédant certaines compétences médicales dans des endroits où il n’y a pas de médecins, et discute de l’idée d’une formation améliorée pour les adjointes et adjoints aux médecins.
Avec l’expansion de l’Université de l’EMNO indiquée ci-dessus, le Dr Anderson affirme que des changements transformateurs peuvent être apportés au programme d’études dès cette année. Par exemple, l’Université de l’EMNO vient de lancer deux nouveaux programmes de résidence en compétences avancées en médecine des toxicomanies et en médecine du sport et de l’exercice. Les résidentes et résidents qui ont terminé un programme de médecine familiale de deux ans peuvent maintenant présenter une demande d’admission pour une troisième année de formation en médecine familiale dans ces deux branches de la médecine. Offerts aux médecins résidents de tout le Canada, ces programmes contribueront à améliorer l’accès équitable aux soins de santé pour la population du Nord.
L’innovation commande la formation de la prochaine génération de médecins, diététistes, adjointes et adjoints aux médecins, physiciennes et physiciens médicaux, autres professionnelles et professionnels de la santé et scientifiques.