L’Université de l’EMNO
connaît une expansion sans précédent

Doctors posing for photo

L’année écoulée a été un voyage incroyable vers la transformation et la célébration. L’Université de l’EMNO est devenue la première université autonome de médecine du Canada le 1er avril 2022. Mais ce n’est pas tout. À Queen’s Park, le vent souffle aussi favorablement dans notre direction. L’Université de l’EMNO connaîtra une croissance sans précédent. Une augmentation historique du nombre de places a été annoncée en mars 2022, puis d’autres places ont été annoncées en avril 2023. Cela signifie que nous pouvons accepter davantage d’étudiantes et étudiants en médecine et de résidentes et résidents dans nos programmes. En fait, nous offrirons graduellement un total de 108 places, près du double de la capacité actuelle de notre programme de médecine, et en même temps, nous passerons de 60 à 123 postes postdoctoraux d’ici 2028.

Selon les estimations de l’Université de EMNO, plus de 350 médecins sont nécessaires dans le Nord, et ce chiffre ne tient pas compte des départs à la retraite qui pourraient avoir lieu au cours des cinq prochaines années.

Dans le plus récent plan stratégique de l’Université de l’EMNO, Le défi 2025 de l’Université de l’EMNO, la planification des ressources humaines en santé est prioritaire et constitue la première orientation stratégique. Nous avancerons vers la solution à la grave pénurie de médecins, innoverons dans la formation du personnel professionnel de la santé et renforcerons la capacité de recherche, en intégrant la responsabilité sociale partout.

« C’est une autre étape importante dans la transformation du système de santé dans le Nord de l’Ontario visant à éliminer les lacunes dans les ressources humaines en santé et à apporter un accès équitable aux soins, a affirmé la Dre Sarita Verma. Nous ne saurions sous-estimer l’impact de la population du Nord de l’Ontario lorsqu’elle se rallie et milite pour le changement. Je tiens à remercier particulièrement l’Ontario Medical Association, la Federation of Northern Ontario Municipalities et la Northwestern Ontario Municipal Association et leurs membres. Toutes les municipalités, grandes et petites, se sont fait entendre haut et fort à Queen’s Park. »

Dans le cadre de cette croissance, de nouveaux programmes de résidence ont été lancés en médecine des toxicomanies et médecine du sport et de l’exercice, et un partenariat appuie la formation en résidence en obstétrique et gynécologie des résidentes et résidents qui choisissent de vivre et travailler dans le Nord de l’Ontario.

Le nouveau volet de résidence de l’Université de l’EMNO en obstétrique et gynécologie, une collaboration entre l’Université de l’EMNO et la faculté de médecine Temerty de l’University of Toronto (U of T), aidera à répondre au besoin grandissant de spécialistes dans ce domaine dans le Nord de l’Ontario. Ce programme basé à Thunder Bay permettra de rapatrier la formation en résidence en obstétrique-gynécologie dans le Nord de l’Ontario dans le cadre d’une combinaison de stages cliniques assortis de la formation et de l’éducation dans la surspécialité d’obstétrique-gynécologie agréée
de l’U of T.

En attendant, l’Université de l’EMNO lance deux nouveaux programmes de résidence en compétences avancées en médecine des toxicomanies et en médecine du sport et de l’exercice. Les médecins qui ont terminé leur résidence en médecine familiale de deux ans peuvent maintenant poser leur candidature à une troisième année de formation en médecine familiale axée sur la médecine des toxicomanies ou la médecine du sport et de l’exercice. Offerts aux résidentes et résidents de partout au Canada, les programmes contribueront à améliorer l’accès équitable aux soins pour la population du Nord.

« En ajoutant ces domaines d’études à nos programmes de résidence, nous offrons davantage de possibilités d’apprentissage qui permettent aux nouveaux médecins de famille d’élargir leur expertise, explique le Dr Rob Anderson, doyen associé, Formation médicale postdoctorale. La population du Nord de l’Ontario rencontre souvent des obstacles pour accéder à des soins de spécialistes. La possibilité pour les médecins de famille d’élargir leur champ d’exercice sera bénéfique pour les gens du Nord qui doivent souvent aller dans des centres urbains pour obtenir des services de médecine du sport et de l’exercice ou de médecine des toxicomanies.

L’Université de l’EMNO admet actuellement chaque année 74 étudiantes et étudiants en médecine et 60 résidentes et résidents en première année.

Programme d’études novateur

Depuis les spécialisations en médecine et les essais jusqu’à la physique médicale, et la réadaptation, les programmes de l’Université de l’EMNO forment des praticiens déterminés à améliorer les résultats pour la santé dans le Nord de l’Ontario.

Études complémentaires en santé et bien-être des Autochtones

Le programme d’Études complémentaires en santé et bien-être des Autochtones, le premier du genre au Canada, vise à fournir aux Autochtones les soins dont ils ont besoin en se basant sur les enseignements autochtones en milieu communautaire et à améliorer la capacité de prodiguer des soins sûrs et compatissants. Dans le cadre de l’amélioration du programme de formation médicale au premier cycle (FMPC), huit étudiantes et étudiants de première année sont admis au programme d’études complémentaires chaque année depuis deux ans.

En plus des exigences du FMPC, les étudiantes et étudiants participent à des activités d’apprentissage par l’expérience et la participation dans des milieux nordiques, ruraux et éloignés. Le programme porte sur les enseignements fondamentaux des connaissances autochtones et de la guérison; le mentorat auprès de médecins autochtones et gardiens du savoir autochtone; les soins éclairés par le traumatisme; la collaboration interprofessionnelle pour la santé des Autochtones; la défense des intérêts et le leadership.

Les gardiens du savoir, le corps professoral et la population étudiante constituent une communauté de personnes unie par leur passion pour la santé et le bien-être des Autochtones. Il est à espérer que les répercussions de cette spécialisation dépasseront celles de la formation des personnes directement concernées et pour leurs futurs patients, car elle aidera à améliorer les systèmes et à faire des diplômées et diplômés des chefs de file et des défenseurs des intérêts.
Voie vers la médecine en français

Lancé en septembre 2022, la Voie vers la médecine en français intègre des expériences d’apprentissage ciblées dans le programme de formation médicale qui contribueront à préserver et solidifier l’identité culturelle et linguistique de la population étudiante francophone et renforceront sa certitude de devenir des médecins francophones hautement compétents.

Les participants à la Voie auront des interactions avec des patients, effectueront des anamnèses, apprendront la terminologie médicale et participeront à des séances d’apprentissage en groupe, le tout en français. D’autres expériences peuvent inclure du mentorat assuré par des médecins francophones en exercice et l’accès prioritaire à des stages cliniques dans des milieux francophones.

La Voie vers la médecine en français recensera également des membres francophones du corps professoral qui peuvent guider et offrir en permanence du mentorat à des étudiantes et étudiants en médecine de l’Université de l’EMNO dans toute la région. En parallèle, tant le corps professoral praticien que la population étudiante établiront un solide réseau de défense des intérêts et de leadership qui encouragera une approche durable des soins axés sur le patient et respectueux de la culture pour tous les francophones. Le programme a pour but de perfectionner les compétences en leadership nécessaire pour comprendre et influencer les systèmes de santé, et il se concentre sur la défense des intérêts des patients et communautés francophones afin de relever les défis unique de l’offre de services de santé en français.
Études complémentaires en généralisme rural

Récemment lancées pour la population étudiante qui s’intéresse au généralisme rural dans le programme de formation médicale au premier cycle (FMPC), les Études complémentaires en généralisme rural apportent des expériences d’apprentissage enrichies aux médecins qui désirent devenir médecins de famille généralistes ruraux. Elles constituent la composante de FMPC du Parcours de généraliste rural qui vise à aligner la formation médicale sur les besoins communautaires et à créer une carrière en médecine attrayante à court et à long terme.

Au moyen du mentorat, du perfectionnement de compétences ciblées, de stages prioritaires dans des communautés rurales et de possibilités d’explorer la nature complexe et changeante de l’exercice en milieu rural, et ses influences, les futurs médecins apprendront ce qu’il faut pour être médecin de famille généraliste rural et s’y prépareront (des médecins qui prodiguent des soins primaires complets et travaillent dans des hôpitaux ruraux, des salles d’urgence et fournissent d’autres services améliorés).

Les participantes et participants à ce programme comprendront leur rôle dans les communautés et pourront s’adapter aux besoins communautaires changeants.

La clé pour devenir généraliste rural est de posséder un vaste champ d’exercice, d’excellentes compétences cliniques, l’humilité de travailler en fonction des besoins de la communauté et de les comprendre, et de chercher à collaborer. Le programme met l’accent sur l’établissement de relations et sur l’apprentissage dans la communauté et les cadres cliniques où les diplômées et diplômés peuvent choisir un jour d’exercer.
Professionnels de la réadaptation

Quand une personne a un problème chronique ou est blessée, les professionnelles et professionnels de la réadaptation l’aident à reprendre les activités professionnelles, sociales et récréatives qui lui importent. Les disciplines de la réadaptation incluent l’audiologie, la diététique, la kinésiologie, les soins infirmiers, l’ergothérapie, la physiatrie, la physiothérapie, la psychologie, le travail social et l’orthophonie.

Le programme des sciences de la réadaptation de l’Université de l’EMNO, subventionné par le ministère de la Santé, vise à augmenter le nombre de professionnelles et professionnels de la réadaptation dans le Nord de l’Ontario. Actuellement, le programme coordonne chaque année plus de 150 stages cliniques en ergothérapie, physiothérapie, orthophonie et audiologie pour la population étudiante des universités McMaster, Queen’s, de Toronto, Western et d’Ottawa. Depuis sa création du programme, l’Université de l’EMNO a accueilli plus de 700 stagiaires dont plus de 120 travaillent actuellement dans le Nord de l’Ontario.

Les stages cliniques sont la plus grande source de recrutement dans le domaine de la réadaptation dans le Nord de l’Ontario. Malgré les efforts déployés, le recrutement dans les professions de la réadaptation dans le Nord demeure difficile. Selon les données du Programme des sciences de la réadaptation de l’Université de l’EMNO, il y a actuellement plus de 148 postes vacants dans ce domaine dans le Nord de l’Ontario. Pour essayer de gérer les pénuries grandissantes de ressources humaines en santé et de tirer parti de la formation d’étudiantes et étudiants locaux, l’Université de l’EMNO a entrepris des pourparlers avec l’école des sciences de la réadaptation de la McMaster University en vue de créer des campus satellites pour ses programmes d’ergothérapie et de physiothérapie à Thunder Bay et à Sudbury et pour son programme d’orthophonie à Thunder Bay.

Programme de formation en résidence en physique médicale

Le Programme de formation en résidence en physique médicale (PFRPM) porte sur l’application de la physique médicale principalement en radio-oncologie. Les étudiantes et étudiants appliquent la physique aux processus de radiothérapie, participent à l’établissement de plans individuels de radiothérapie des patients, contribuent au calcul des doses d’irradiation et vérifient l’exactitude des traitements. Ils participent également au maintien de l’assurance de la qualité, de la sécurité radiologique, du fonctionnement du matériel et de la conformité aux règlements.

Ce programme de deux ans mené en partenariat avec Horizon Santé-Nord (HSN) et le Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay (CRSSTB) prépare pour une carrière en clinique, dans l’industrie et l’enseignement et la recherche. Les stages cliniques ont lieu à HSN et au CRSSTB mais les stagiaires peuvent également aller dans d’autres centres de cancérologie pour apprendre des techniques spécialisées de radiothérapie.

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