L’exercice in the L’exercice dans le Nord mène à la perfection
Les médecins de l’EMNO répondent à l’appel – et ils adorent ça !
Il y a beaucoup de raisons de vivre et de travailler dans le Nord de l’Ontario, mais mettre pleinement en pratique sa formation est une source de grand intérêt et de fierté pour au moins une diplômée de l’EMNO.
“« Je peux tout faire, déclare la Dre Nicole Ranger (MD 2016, médecine familiale 2018), professeure adjointe à l’Université de l’EMNO et médecin de famille à Hearst. Vous pouvez exploiter toute l’étendue de vos connaissances. C’est l’expérience la plus intéressante, la plus stimulante et la plus enrichissante. »
Lorsqu’elle a débuté en 2016, cette francophone fraîchement diplômée en médecine a décidé qu’il serait préférable qu’elle goûte d’abord à l’exercice de la médecine familiale à Hearst. Après quelques suppléances à long terme, elle s’est engagée à rester : « À la fin de mon externat, j’ai été la première résidente rurale de l’EMNO à aller à Hearst. J’ai fait des remplacements ici pendant deux ans et demi avant de décider d’y travailler à temps plein. »
La Dre Stacey Desilets a toujours su ce qu’était la vie dans le Nord rural. Elle a grandi à Englehart, dans le district de Temiskaming. Après ses études de médecine et sa résidence à North Bay, elle a décidé d’exercer à New Liskeard. Elle est maintenant professeure agrégée à l’Université de l’EMNO et travaille dans cette ville depuis 13 ans : « Durant la pandémie, j’ai vu des citadins déménager dans Nord et s’y plaire. J’ai grandi en plein air, j’adore pêcher et chasser et je me plais dans la communauté où j’exerce. Ça ne me dérange pas lorsque quelqu’un m’arrête à l’extérieur de la clinique pour me poser une question médicale. J’aime mon engagement dans cette communauté et le mode de vie en plein air ».
Les médecins ruraux du Nord de l’Ontario échangent des impressions sur la possibilité de pouvoir faire du canot, de la randonnée pédestre, de courir, de la planche nautique, du surf, du vélo à gros pneus ou du ski pendant leur permanence ou entre leurs quarts.
Et même si la liste de patients d’un médecin rural peut sembler inférieure à celle d’un médecin de famille urbain moyen, les médecins ruraux gèrent des cas complexes avec un soutien limité dans les spécialités. En moyenne, les patients du Nord affichent des taux plus élevés de maladies chroniques que le reste de l’Ontario. Comme un médecin de famille rural l’a dit récemment sur Twitter : « J’ai souvent entendu que les médecins de famille traitent un problème par visite. Je viens de terminer une note sur une femme de 70 ans atteinte de sept troubles, y compris le diabète… C’est très commun ».
« Par exemple, un médecin de famille à Barrie peut enregistrer 1 500 patients, dit la Dre Desilets. Pour la plupart, nous en enregistrons entre 700 et 900. Nous limitons notre charge afin de pouvoir prodiguer des soins et traitements détaillés. Étant donné qu’il n’y a pas de spécialiste ici, il n’y a pas beaucoup d’options pour les orientations. Pour beaucoup de patients, c’est un guichet unique de soins. »
Lorsqu’elle a débuté en 2016, cette francophone fraîchement diplômée en médecine a décidé qu’il serait préférable qu’elle goûte d’abord à l’exercice de la médecine familiale à Hearst. Après quelques suppléances à long terme, elle s’est engagée à rester : « À la fin de mon externat, j’ai été la première résidente rurale de l’EMNO à aller à Hearst. J’ai fait des remplacements ici pendant deux ans et demi avant de décider d’y travailler à temps plein. »
La Dre Stacey Desilets a toujours su ce qu’était la vie dans le Nord rural. Elle a grandi à Englehart, dans le district de Temiskaming. Après ses études de médecine et sa résidence à North Bay, elle a décidé d’exercer à New Liskeard. Elle est maintenant professeure agrégée à l’Université de l’EMNO et travaille dans cette ville depuis 13 ans : « Durant la pandémie, j’ai vu des citadins déménager dans Nord et s’y plaire. J’ai grandi en plein air, j’adore pêcher et chasser et je me plais dans la communauté où j’exerce. Ça ne me dérange pas lorsque quelqu’un m’arrête à l’extérieur de la clinique pour me poser une question médicale. J’aime mon engagement dans cette communauté et le mode de vie en plein air ».
Les médecins ruraux du Nord de l’Ontario échangent des impressions sur la possibilité de pouvoir faire du canot, de la randonnée pédestre, de courir, de la planche nautique, du surf, du vélo à gros pneus ou du ski pendant leur permanence ou entre leurs quarts.
Et même si la liste de patients d’un médecin rural peut sembler inférieure à celle d’un médecin de famille urbain moyen, les médecins ruraux gèrent des cas complexes avec un soutien limité dans les spécialités. En moyenne, les patients du Nord affichent des taux plus élevés de maladies chroniques que le reste de l’Ontario. Comme un médecin de famille rural l’a dit récemment sur Twitter : « J’ai souvent entendu que les médecins de famille traitent un problème par visite. Je viens de terminer une note sur une femme de 70 ans atteinte de sept troubles, y compris le diabète… C’est très commun ».
« Par exemple, un médecin de famille à Barrie peut enregistrer 1 500 patients, dit la Dre Desilets. Pour la plupart, nous en enregistrons entre 700 et 900. Nous limitons notre charge afin de pouvoir prodiguer des soins et traitements détaillés. Étant donné qu’il n’y a pas de spécialiste ici, il n’y a pas beaucoup d’options pour les orientations. Pour beaucoup de patients, c’est un guichet unique de soins. »
« Depuis quelques années, lorsque des patients du sud viennent s’installer ici, ils sont surpris de voir que nous n’avons pas de spécialistes et que je fais tout, continue-t-elle. J’aime vraiment exploiter tout mon champ d’exercice, c’est très satisfaisant. »
Il y a aussi des incitatifs spéciaux pour les suppléants et les médecins qui exercent dans des communautés rurales du Nord de l’Ontario, des incitatifs qui n’existent nulle part ailleurs au Canada.
« La vérité est que le programme de suppléance de Professions Santé Ontario apporte des avantages financiers importants, explique la Dre Desilets. Le ministère de la Santé offre aussi des incitatifs qui peuvent être lucratifs aux personnes qui viennent travailler dans une communauté rurale. Vous pouvez avoir une bonne qualité de vie ici en exerçant la médecine familiale. »
Les groupes locaux d’éducation (GLE) du Nord de l’Ontario fournissent du financement spécial pour du mentorat, ce qui est unique au Nord de l’Ontario. Ce sont des groupes auto-organisés de membres du corps professoral de l’Université de l’EMNO qui offrent de la formation en médecine tant à la population étudiante qu’aux médecins résidents. Ils appuient et encouragent aussi d’autres activités universitaires, comme le perfectionnement professionnel, la recherche et l’innovation clinique.
« Pour les nouvelles recrues, c’est une précieuse possibilité et un immense avantage » affirme la Dre Desilets.
Des diplômées et diplômés de l’EMNO qui sont aujourd’hui généralistes ruraux sont aussi des chefs de file de l’enseignement à l’Université de l’EMNO. Beaucoup forment la prochaine génération de médecins.
Toujours selon la Dre Desilets, « il y a encore plus de possibilités dans la formation et la recherche en médecine qu’ailleurs car l’école est tissée serrée et petite. Il n’est pas nécessaire de posséder un Ph.D. pour enseigner »; et les médecins du Nord de l’Ontario ont plus d’encouragement et de soutien pour inclure la recherche et l’enseignement dans l’exercice clinique.
Pour sa part, la Dre Ranger et la communauté médicale de Hearst sont très engagées et heureuses de s’occuper d’étudiantes et étudiants locaux parce qu’en retour, ils apportent les approches des soins les plus récentes. Il existe également un solide lien entre les diplômées et diplômés de l’Université de l’EMNO : « C’est extraordinaire d’avoir des résidentes et résidents, surtout comme la Dre Shyanne Fournier (MD 2021, qui termine sa première année de résidence en médecine familiale). Elle vient d’ici, elle est francophone, elle connaît la communauté et est formée par une diplômée locale de la toute première classe de l’EMNO, la Dre Lianne Gauvin. »
« Nous trouvons l’enseignement très gratifiant, poursuit-elle. Autant nous facilitons l’apprentissage des étudiantes et étudiants, autant ils facilitent notre apprentissage. Nous y gagnons de nouvelles perspectives, jetons un nouveau regard sur différents domaines de la médecine et sur la formation la plus récente, et c’est mutuellement profitable. C’est un environnement invitant, ouvert, qui permet à tout le monde d’apporter un complément à son apprentissage grâce à de solides expériences. »
Il y a aussi des incitatifs spéciaux pour les suppléants et les médecins qui exercent dans des communautés rurales du Nord de l’Ontario, des incitatifs qui n’existent nulle part ailleurs au Canada.
« La vérité est que le programme de suppléance de Professions Santé Ontario apporte des avantages financiers importants, explique la Dre Desilets. Le ministère de la Santé offre aussi des incitatifs qui peuvent être lucratifs aux personnes qui viennent travailler dans une communauté rurale. Vous pouvez avoir une bonne qualité de vie ici en exerçant la médecine familiale. »
Les groupes locaux d’éducation (GLE) du Nord de l’Ontario fournissent du financement spécial pour du mentorat, ce qui est unique au Nord de l’Ontario. Ce sont des groupes auto-organisés de membres du corps professoral de l’Université de l’EMNO qui offrent de la formation en médecine tant à la population étudiante qu’aux médecins résidents. Ils appuient et encouragent aussi d’autres activités universitaires, comme le perfectionnement professionnel, la recherche et l’innovation clinique.
« Pour les nouvelles recrues, c’est une précieuse possibilité et un immense avantage » affirme la Dre Desilets.
Des diplômées et diplômés de l’EMNO qui sont aujourd’hui généralistes ruraux sont aussi des chefs de file de l’enseignement à l’Université de l’EMNO. Beaucoup forment la prochaine génération de médecins.
Toujours selon la Dre Desilets, « il y a encore plus de possibilités dans la formation et la recherche en médecine qu’ailleurs car l’école est tissée serrée et petite. Il n’est pas nécessaire de posséder un Ph.D. pour enseigner »; et les médecins du Nord de l’Ontario ont plus d’encouragement et de soutien pour inclure la recherche et l’enseignement dans l’exercice clinique.
Pour sa part, la Dre Ranger et la communauté médicale de Hearst sont très engagées et heureuses de s’occuper d’étudiantes et étudiants locaux parce qu’en retour, ils apportent les approches des soins les plus récentes. Il existe également un solide lien entre les diplômées et diplômés de l’Université de l’EMNO : « C’est extraordinaire d’avoir des résidentes et résidents, surtout comme la Dre Shyanne Fournier (MD 2021, qui termine sa première année de résidence en médecine familiale). Elle vient d’ici, elle est francophone, elle connaît la communauté et est formée par une diplômée locale de la toute première classe de l’EMNO, la Dre Lianne Gauvin. »
« Nous trouvons l’enseignement très gratifiant, poursuit-elle. Autant nous facilitons l’apprentissage des étudiantes et étudiants, autant ils facilitent notre apprentissage. Nous y gagnons de nouvelles perspectives, jetons un nouveau regard sur différents domaines de la médecine et sur la formation la plus récente, et c’est mutuellement profitable. C’est un environnement invitant, ouvert, qui permet à tout le monde d’apporter un complément à son apprentissage grâce à de solides expériences. »
Les diplômées et diplômés expérimentés de l’Université de l’EMNO qui exercent dans la région suggèrent d’essayer la médecine en région rurale et éloignée. Si la médecine familiale vous passionne, envisagez de faire un essai pendant quelques mois ou un an; vous pourriez être agréablement surpris. Ils disent que ce pourrait être votre option la plus enrichissante.
Renseignez-vous sur le parcours de généraliste rural.
Renseignez-vous sur le parcours de généraliste rural.