À quoi ressemble le bien-être dansle Nord

Nord d'Ontario de hors

L’École de médecine du Nord de l’Ontario donne la priorité au bien-être personnel, y compris aux bienfaits des sorties dans la nature, afin de provoquer le changement dans l’ensemble de la culture de la médecine, en commençant sans tarder par la population étudiante et les résidentes et résidents en médecine. Elle fait cela à un moment où selon des études fondées sur des preuves sur les bienfaits de la nature, les sorties dans la nature sont pour la première fois prescrites aux patients dans tout l’Ontario.

« Il est formateur d’établir des habitudes saines durables pendant les études de médecine et de donner l’exemple de ces habitudes à nos homologues dans la profession médicale et à nos patients. Par exemple, prendre conscience des bienfaits personnels que l’on ressent après une randonnée sur un sentier ou une baignade dans un lac est en fait un remède pour lutter contre le stress, l’anxiété et l’épuisement professionnel » affirme le Dr Lee Toner, doyen associé intérimaire, Formation médicale de premier cycle.

Dans un récent blogue Routes du Nord, la Dre Sarita Verma, doyenne et PDG de l’EMNO, encourage la communauté de l’École à respirer et à voir les bienfaits de la nature : « La prochaine fois que vous sortirez, respirez profondément. Il n’y a à peu près pas de pollution dans l’air cet hiver. Respirer cet air pur et vivifiant est comme gagner à la loterie. C’est une magnifique sensation. »

Lyndon Letwin, étudiant en deuxième année de médecine à l’EMNO se sent détendu, satisfait, accompli, reconnecté et recentré après avoir passé du temps dans la nature : « Je trouve que cela fait de moi un meilleur étudiant. J’ai plus de mal à me concentrer dans l’environnement d’apprentissage en ligne lorsque j’ai de l’énergie refoulée; alors toute sortie m’aide grandement à maintenir un esprit calme, à me concentrer sur mon travail et à être de bonne humeur. »

Jamie Thompson, en première année de médecine, est une métisse francophone originaire de Manitouwadge qui aime les activités en plein air et parler de ses aventures dans les médias sociaux. L’expérience rafraîchit son corps et son esprit : « Une longue journée de camping ou de randonnée améliore toujours beaucoup mon bien-être. Quelque chose dans le fait d’être en plein air, déconnectée du monde, sans distractions, me débarrasse vraiment de mes arrière-pensées, de mes soucis et du brouillard dans mon cerveau ».

Elle fait partie de la prochaine génération de médecins qui ont vécu la transition intense vers l’apprentissage en ligne pendant la pandémie de COVID-19. Le temps passé en plein air aide toute la population étudiante de l’EMNO à endurer les longues heures d’études en ligne.

« Je recommande vraiment à tout le monde de sortir car nous avons besoin de faire des pauses, dit-elle. C’est particulièrement vrai dans un monde de COVID-19, où toute notre vie sociale, éducative et professionnelle se déroule sur des écrans. Le simple fait de sortir et de faire une petite promenade dans votre quartier, de faire circuler le sang, de prendre de la vitamine D et de produire des endorphines peut aider votre corps et votre esprit lorsque vous reprenez vos tâches. »

L’espoir est que cette nouvelle culture de la médecine, où les pauses sont conçues pour améliorer les performances et la santé mentale, devienne plus acceptable et encouragée sur le plan professionnel dans un environnement où les résidentes et résidents continuent d’endurer des gardes de 24 heures et d’étudier la nuit. Et cela ne se limite pas au temps passé dans la nature. Pour se sentir mieux, il y a aussi l’exercice, les activités, les passe-temps ou les intérêts qui aident à se sentir renouvelés ou rafraîchis. Outre les activités de plein air, Jamie aime aussi le travail traditionnel avec les perles.

« Je pense qu’il est important de prendre le temps de se préoccuper de son bien-être sous ses diverses formes à l’école de médecine, et je peux affirmer que c’est de plus en plus accepté » ajoute-t-elle.

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